4 ans après une Coupe du Monde de football organisée par l’Italie fasciste, et 2 ans après des Jeux Olympiques d’été et d’hiver attribués à l’Allemagne nazie, la France a la lourde tâche de recevoir la 3e Coupe du Monde de la FIFA.
Le contexte politique est très lourd. Un an avant le conflit le plus meurtrier de l’histoire, l’Espagne voisine est en proie à une guerre civile entre républicains et franquistes. L’Allemagne vient d’envahir l’Autriche et se prépare à faire de même avec la Tchécoslovaquie.
Sportivement, les pays d’Amérique du Sud boycottent la compétition, estimant que son organisation revenait à leur continent, 4 ans après l’édition italienne. Seul le Brésil traversera finalement l’Atlantique. Ils n’empêcheront pas les italiens champions du monde et olympique en titre de conserver leur trophée.
Ils ne le remettront en jeu que 12 ans plus tard pour cause de conflit mondial et mettront par la suite 44 ans pour renouveler un tel exploit.