Le tennis est un sport qui fait rarement parler de lui suite à des gestes anti-fairplay, bien au contraire. Les balles rejouées, les points accordés ou encore les décisions validées par les joueurs eux-mêmes sont souvent présents sur les courts. En 1966, c’est la finale de Roland Garros qui a été rejouée suite à la volonté d’un joueur.
La finale homme de cette édition 1966 des internationaux de tennis de France doit avoir lieu le samedi 4 juin 1966. Les deux prétendants aux titres sont l’australien Tony Roche et le hongrois Istvan Gulyas.
Mais voilà, Tony Roche se blesse légèrement à la cheville la veille de la finale lors d’une rencontre de double Grand seigneur, Istvan Gulyas demande officiellement à ce que la finale soit reportée d’une journée afin que son adversaire puisse récupérer de sa petite blessure. Sa demande sera accordée par les organisateurs, la finale a donc lieu le dimanche 5 juin 1966.
Gulyas apparaît comme très fairplay, trop peut-être.
En effet, il perd la finale face à Roche en trois sets (6-1 ; 6-4 ; 7-5). Ce dernier remporte le seul titre du Grand Chelem de sa carrière, et peut remercier grandement son adversaire pour son très beau geste.