Le Grand Prix de Monaco de F1 est un Grand Prix historique, d’une part parce qu’il a lieu dans un endroit légendaire et spectaculaire pour de la Formule 1, et d’autre part parce qu’il est un des circuits qui connaît le plus d’événements de course inhabituels.
L’édition 1966 du Grand Prix monégasque possède un record historique, puisque seulement 4 pilotes ont été classés à l’issue de la course. C’est un record inégalé jusqu’ici et mise à part une grève des pilotes, il y a peu de chance que cet événement se reproduise dans la F1 moderne.
Le 22 mai 1966, 22 pilotes s’élancent sur le circuit urbain de 3,145 kilomètres. A cette époque, ce sport est en pleine mutation et en pleine professionnalisation, les sponsors se multiplient et les véhicules connaissent des changements majeurs. L’aérodynamisme est travaillé, tout comme la motorisation et les changements de catégories de pneus.
A noter que ce Grand Prix est la première course réalisée par l’écurie McLaren en Formule 1, la même écurie que nous connaissons aujourd’hui.
Au fil des tours, Monaco impose sa loi et plusieurs pilotes abandonnent pour diverses raisons : problème de transmission, moteur cassé, sortie de piste ou encore problème d’embrayage. Le sort s’acharne ce jour-là puisque sur les 15 pilotes engagés, 11 seront victimes de ces différents problèmes.
Au terme des 100 tours de course, Jackie Stewart termine en tête devant Lorenzo Bandini et Graham Hill. Bob Bondurant termine quatrième à plus de 5 tours du vainqueur, comme quoi il est toujours conseillé de terminer la course à Monaco, même avec beaucoup de retard.
La Formule 1 a bien évoluée depuis cette époque et même si les problèmes mécaniques sont toujours d’actualité, il est assez rare de voir une course se terminer avec seulement 4 pilotes.
Alors, il y a eu pire et c’était aussi à Monaco mais 1996.
Trois voitures à l’arrivée avec une victoire d’Olivier Panis. le quatrème H.H. Frentzen c’étant retiré volontairement un tour avant l’arrivée