Le Grand Prix de Suisse de Formule 1 a bien existé. Entre 1934 et 1939 puis entre 1947 et 1954, le pays le plus neutre du monde a vu les monoplaces de la F1 rouler sur ses terres. Deux éditions plus modernes, en 1975 et en 1982, ont eu lieu sur le circuit de Dijon-Prenois en France.
Après la tragédie des 24 heures du Mans de 1955 qui a coûtée la vie à 80 personnes, les autorités suisses n’ont plus voulues de Grand Prix automobile dans leur pays jusqu’en 2007. Le circuit de Berne qui accueillait les courses jusqu’en 1954, ne pouvait donc plus accueillir la Formule 1.
Le Grand Prix de Suisse 1975 est une grande première dans l’histoire du sport automobile, puisque malgré son nom la course est expatriée dans un autre pays. Cette édition ne compte pas pour le championnat de Formule 1 et se déroule sur le circuit de Dijon-Prenois en France.
C’est en 1982 que le Grand Prix de Suisse réintègre le calendrier de la F1. Toujours couru sur le circuit de Dijon-Prenois, il n’a lieu que cette année là. Depuis, aucune course helvétique n’a été inscrite au calendrier de la plus prestigieuse compétition automobile.
En 1982, le finlandais Keke Rosberg s’impose au volant d’une William-Ford devant Alain Prost (Renault) et Niki Lauda (McLaren-Ford).
L’idée d’expatrier un Grand Prix de Formule 1 dans un autre pays a donnée des idées depuis ce Grand Prix de Suisse, puisque le Grand Prix de Saint Marin et le Grand Prix du Luxembourg ont été par la suite disputés respectivement en Italie et en Allemagne.