Le XVe édition de la Coupe du Monde de football se déroule aux États-Unis du 17 juin au 17 juillet 1994. Pour la première fois de l’histoire de la compétition, aucun but n’est marqué en finale et c’est une séance de tirs aux buts qui désigne le vainqueur.
Le Brésil et l’Italie arrivent en finale de cette « World Cup », dans un pays où le « soccer » n’est pas roi. Les brésiliens ont éliminés difficilement la Suède en demi-finale, alors que l’Italie a battu l’étonnante Bulgarie 2 buts à 0 grâce à un doublé de Roberto Baggio.
Les deux pays possèdent 3 victoires finales en Coupe du Monde et rêvent d’une quatrième étoile.
Mais contrairement au reste de la compétition, les deux meilleures équipes du monde ne livrent pas un football offensif en finale. Le match est terne et triste, sans agressivité et dans une certaine neutralité.
A la fin du temps règlementaire, le score est nul et vierge et les prolongations ne changeront rien au tableau d’affichage. Les deux équipes préparent alors 5 tireurs de pénalty, le premier tireur est italien.
La séance de tirs aux buts commencent par deux échecs successifs. L’italien Franco Baresi tire au dessus, alors que le brésilien Marcio Santos voit son tir repoussé par le gardien italien Pagliuca.
Romario et Branco côté brésilien, puis Albertini et Evani côté italien réussissent ensuite leur tir. Après un nouvel échec italien de Massaro, le capitaine du Brésil Dunga prend ses responsabilité en transformant le 4e tir de son équipe, vient alors le tour de Roberto Baggio. Son tir est décisif.
Le monde entier à les yeux rivés sur lui, les deux équipes retiennent leur souffle. Le stress aura malheureusement raison de l’italien, il tire largement au dessus et offre le titre au Brésil.
La Seleçao soulève alors sa 4e Coupe du Monde de football, après les succès de 1958, 1962 et 1970. Le roi Pelé est présent ce jour là pour assister au premier trophée gagné par son pays alors qu’il n’était pas sur le terrain.
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