Lors du Grand Prix d’Autriche 2002 de Formule 1, la Scuderia Ferrari a réalisé un doublé en plaçant ses deux monoplaces sur les deux premières places du podium final.
Michael Schumacher remporte la course devant Rubens Barrichello, alors que ce dernier a dominé la course jusqu’au dernier virage.
Mais voilà, sous les menaces directes de Jean Todt, Barrichello doit se soumettre aux consignes d’équipes et laisser passer l’allemand avant la ligne d’arrivée, pour que celui-ci engrange le plus de points possible.
La victoire tendait pourtant les bras au pilote brésilien, qui a dominé la course de bout en bout avec 69 tours passés en tête et une pôle position méritée.
A 8 tours de l’arrivée, c’est une discussion extra-sportive entre les paddocks et la monoplace de Rubens qui a changé le sort de la course. Jean Todt ordonne à Barrichello de laisser passer Schumacher, s’en suivent alors 7 tours de négociations.
Barrichello ne veut pas alors que Ferrari pense aux 10 points de la victoire, mais une réplique dans le dernier tour l’oblige à céder : « Pense à ton contrat ».
Barrichello ralentit à quelques mètres de l’arrivée et laisse la victoire à Schumacher. Le septuple Champion du Monde ne montra sur la première place du podium quelques minutes plus tard, mais ce geste ne rattrape en rien l’injustice sportive que son écurie vient de commettre.
Le pilote allemand niera par la suite toute responsabilité dans cette mésaventure, qui coutera 1 million de dollar d’amende à l’écurie Ferrari.
Pour le dernier Grand Prix de cette saison 2002 au Japon, Schumacher ne rendra pas la pareille à Barrichello.
Les Ferrari feront 1 et 2 dans le même ordre que le GP d’Autriche…
Dommage, car cela aurait permis de réparer le préjudice fait à Barrichello.