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On ne peut pas vraiment dire que l’US Open soit le Grand Chelem qui réussit le mieux aux Français. Pire encore, l’édition 2021 est venue conclure une terrible année pour la France, qui n’a pas réussi à placer le moindre représentant en deuxième semaine dans un Majeur. Mais quelques tricolores ont tout de même réussi à briller sur les courts de Flushing Meadows.
Alors que la tournée américaine sur dur est sur le point de débuter, avec l’US Open en point de mire, les espoirs de voir un Français triompher sur le court Arthur-Ashe cette année sont minces. Même s’il s’agit du seul tournoi du Grand Chelem de l’ère Open dans lequel la France a placé trois joueurs en quarts de finale (en 2016 avec Tsonga, Monfils et Pouille), les joueurs français ont souvent du mal à briller. D’ailleurs, un seul joueur seulement a réussi à atteindre la finale du prestigieux tournoi, Cédric Pioline en 1993.
Le plus proche de l’exploit
On le sait, le tennis masculin français manque d’un titre en Grand Chelem depuis la victoire de Yannick Noah à Roland–Garros en 1983. À l’US Open, c’est en 1993 que Cédric Pioline est proche de réaliser l’exploit. Mais le Parisien ne peut rien faire en finale face à Pete Sampras devant son public, non sans avoir éliminé auparavant le numéro 1 mondial Jim Courier dans un match serré en 4 sets en huitièmes de finale. Il avouera d’ailleurs que Sampras « fait tout un peu mieux que [lui] » après la finale.
C’est également en 1999 que Cédric Pioline fait trembler la terre américaine. Alors pas tête de série, il parvient à battre en huitièmes de finale Tommy Haas, 14e mondial, avant de gagner l’un des plus beaux matches de l’histoire de l’US Open. Pioline sort vainqueur d’un combat titanesque de 4 sets face à Guga Kuerten. Après avoir perdu la première manche, il remporte les trois suivantes dans des tie-breaks très disputés.
Le plus régulier
On aurait pu citer Henri Leconte, quart de finaliste honorable en 1986 face à Ivan Lendl, ou encore Richard Gasquet, demi-finaliste face à Rafaël Nadal en 2013. Mais le plus régulier à l’US Open, c’est sûrement Gaël Monfils. Même s’il n’a atteint les demi-finales qu’une seule fois en 2016 (défaite face à Novak Djokovic), il a atteint trois autres quarts de finale dans sa carrière. C’est bien en 2016 que la Monf’ avait la meilleure chance puisqu’il arrive jusqu’en demi-finale sans perdre le moindre set. Mais il s’est peu à peu désintégré lui-même en tentant une tactique bizarre face au Serbe qu’il n’a toujours pas battu en 18 rencontres.
En 2019, Gaël Monfils a une autre chance de se retrouver en demi-finale. Favori face au novice Matteo Berrettini à ce niveau, il finit par s’incliner au tie-break du cinquième set et rate un rendez-vous avec Nadal dans le dernier carré. Rageant, quand on sait qu’il est désormais notre seul représentant dans le top 50 à l’approche de l’édition 2022.