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- L’US Open n’a pas toujours été le tournoi que l’on connaît aujourd’hui. Avant de rencontrer le succès fou chaque année dans sa forme actuelle, le tournoi a dû changer son fonctionnement. Retour sur la naissance du Grand Chelem américain.
- Créé sur le modèle de Wimbledon
- 3 surfaces différentes dans son histoire
L’US Open n’a pas toujours été le tournoi que l’on connaît aujourd’hui. Avant de rencontrer le succès fou chaque année dans sa forme actuelle, le tournoi a dû changer son fonctionnement. Retour sur la naissance du Grand Chelem américain.
L’US Open se prépare pour sa 142e édition cette année. Créé initialement en 1881, le tournoi a dû attendre 1978 pour son implantation à Flushing Meadows, dans le théâtre incroyable que l’on retrouve chaque année à la fin du mois d’août. Son histoire tumultueuse a d’ailleurs failli le mener vers une disparition en raison du manque d’intérêt du public pour ce tournoi. Mais rien n’a été laissé au hasard lors de sa création.
Créé sur le modèle de Wimbledon
En 1881 donc, la USTA (Fédération de tennis des États-Unis) décide de créer un championnat international de tennis, basé sur le succès du tournoi de Wimbledon, né 4 ans plus tôt. La première édition, exclusivement réservée aux hommes, rassemble 33 joueurs dont notamment Dwight Davis, l’inventeur de la Coupe Davis, et voit le jour au Casino Newport de New York.
Deux tableaux sont formés, un pour le simple et un pour le double, avec à l’époque le système du Challenge Round adopté. Ainsi, jusqu’en 1911 et 1915 pour les femmes, les vainqueurs de l’épreuve sont directement qualifiés pour la finale l’année d’après. Les femmes, d’ailleurs, sont autorisées à participer à partir de 1887 mais le tournoi féminin doit se jouer à Philadelphie en raison du manque de moyens pour jouer au même endroit que les hommes.
3 surfaces différentes dans son histoire
Si l’US Open est aujourd’hui un tournoi sur dur, cela n’a pas toujours été le cas dans son histoire. En effet, le tournoi a longtemps été sur gazon, comme Wimbledon, et est dominé par les Américains jusqu’en 1926, lors de la première victoire d’un étranger, celle du Français René Lacoste. Un succès fou qui commence peu à peu à s’étouffer, quand le public s’intéresse de moins en moins à l’US Open au début des années 1970.
Les organisateurs décident à cause du nombre d’entrées catastrophique de modifier la surface du tournoi, pour adopter la terre battue américaine, de couleur grise, à partir de 1975. La popularité de l’US Open ne s’étant toujours pas améliorée, le tournoi n’est pas loin de couler 2 ans plus tard et une solution doit être trouvée car le site de Forest Hills où se joue le tournoi depuis 1915 doit être rénové.
La fédération parvient à construire en moins d’un an à partir des ruines d’un théâtre un grand stade, le Louis Armstrong, et 20 autres courts sur une nouvelle surface, le dur « Decoturf ». Des installations exceptionnelles qui redonnent au tournoi une cote de popularité énorme. Mais c’est en 1997 que le site sera complété par un autre stade, encore plus grand, le stade Arthur-Ashe, qui devient le plus grand court de tennis au monde grâce à ses 23 000 places.