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Malgré un statut de tenante du titre, l’équipe de France n’arrive pas au Qatar avec énormément de certitudes. Certes, les Bleus possèdent sans doute l’une des meilleurs attaques au monde, portée par le Ballon d’or Benzema et le prodige Mbappé. Mais derrière, les soucis sont nombreux. Au milieu de terrain, les absences de Kanté et Pogba devraient grandement se faire ressentir, alors qu’en défense, plusieurs joueurs ont connu des pépins physiques dernièrement et ne seront peut-être pas à 100% dès le début du tournoi, comme Varane et Lucas Hernandez, alors que Kimpembe vient de déclarer forfait.
Une préparation plus que délicate
Comme si cela ne suffisait pas, l’équipe de France a également connu de nombreux remous en dehors des terrains, entre les diverses accusations envers la FFF, ou encore l’affaire Pogba. Sur les dernières rencontres, les performances françaises ne poussent pas non plus à l’optimisme avec un bien maigre bilan en Ligue des Nations : un seule victoire en six rencontres, et deux défaites contre le Danemark, adversaire des Bleus au sein du groupe D au Qatar. Conséquence directe : les Bleus ne sont plus considérés comme favoris, ce qui n’est pas pour autant une mauvaise nouvelle.
Le 1er joueur arrivé à Clairefontaine est… 🤩#FiersdetreBleus pic.twitter.com/LGIxx0eKCh
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) November 14, 2022
Un statut qui ne plait guère aux Bleus
Sur les dernières éditions des compétitions internationales, la sélection tricolore n’a jamais répondu présente lorsqu’elle était attendue au tourant. Lors du Mondial 2002, alors que les Bleus sont champions du Monde et d’Europe en titre, la compétition s’achève dès le premier tour, sans le moindre but marqué. L’année dernière, l’équipe de France fait partie des favorites pour remporter l’Euro, mais quitte de nouveau la compétition précipitamment, dès les huitièmes de finale. A l’inverse, les Bleus n’étaient pas considérés comme des favoris il y a quatre ans en Russie, pour le résultat que l’on sait. En d’autres termes, les hommes de Deschamps préfèrent le statut d’outsider à celui de favori, et cela n’est dont pas forcément une mauvaise nouvelle de voir les Bleus dans le doute avant le début de la Coupe du Monde.