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Tous les combats ne sont pas faciles à gagner. Surtout quand une affaire de dopage éclate contre un célèbre coureur, vainqueur de deux Grands Tours. Nairo Quintana a été déclassé du dernier Tour de France après son contrôle positif et depuis, l’opération pour le blanchir est bien compliquée. Le tramadol, substance à laquelle le champion colombien a été contrôlé positif, est interdit par l’Union cycliste internationale (UCI) mais pas par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Ce qui veut dire que Quintana n’est pas sous le coup d’une suspension, mais sa réputation a été très entachée.
Un combat mal parti
Dépossédé de toutes ses performances réalisées lors du dernier Tour de France, Nairo Quintana avait été obligé de déclarer forfait pour la Vuelta, à seulement quelques heures du départ. Le contrôle positif à une substance interdite est une terrible nouvelle pour le cyclisme en général.
🎙 Décla / 🇨🇴 @NairoQuinCo : "Je vous raconterai tout plus tard, comment cela s'est passé, comment nous avons présenté notre défense et pourquoi le TAS ne l'a pas jugée valable." https://t.co/KqfyTQliSQ
— Renaud Breban (@RenaudB31) November 10, 2022
En effet, Nairo Quintana fait partie des coureurs les plus réputés du peloton depuis des années puisqu’il a gagné le Tour d’Italie en 2014 et le Tour d’Espagne en 2016. Cette nouvelle affaire de dopage liée au cyclisme tombe vraiment mal, d’autant que la défense du Colombien n’a pas convaincu les juges pour le moment.
Une carrière compromise ?
Depuis l’affaire, Nairo Quintana est à peine apparu en compétition. Pire encore, le Colombien a rompu son contrat avec son équipe Arkea-Samsic et il lui sera bien difficile de rebondir dans une équipe du World Tour. En effet, même s’il est un grand champion, peu d’équipes veulent se retrouver avec un cas de contrôle positif parmi ses rangs. A 32 ans, Nairo Quintana pourrait se retrouver forcé de quitter l’Europe s’il veut continuer sa carrière. Même s’il ne sera pas suspendu, son nom sera maintenant toujours rattaché à cette histoire sans possibilité de le faire oublier, même s’il parvenait par miracle à convaincre le Tribunal arbitral du sport.