Opposé à Barcelone en huitième de finale de la Ligue des Champions cette année, le PSG retrouve un adversaire qui lui avait donné une leçon en 2014/2015. Face à un club catalan n’ayant plus été battu depuis dix ans à ce stade de la compétition, le quadruple champion de France rêve de marquer les esprits.
Paris est grand mais n’a encore rien d’un géant. En héritant de Barcelone, le club de la capitale n’a pas été très heureux au tirage, mais aura une occasion supplémentaire de se faire une place de choix sur l’échiquier européen.
Un défi de taille tant les statistiques parlent en faveur du FC Barcelone. C’est simple, 62.5% des équipes espagnoles engagées en huitièmes de finale de la Ligue des Champions depuis leur instauration en 2003/2004 ont su se faire une place au tour suivant. Quant au Barça, il n’a plus été stoppé avant les quarts de finale depuis 10 ans !
Souvenez-vous, c’est le Liverpool de Steven Gerrard qui avait été chercher l’exploit au Camp Nou (1-2) après avoir pourtant perdu (0-1) à Anfield au match aller.
Au-delà des chiffres, Paris n’est pas tout à fait serein sur le terrain. Si la défense apporte de belles garanties et différentes options sur les côtés (Aurier / Meunier – Kurzawa / Maxwell), le milieu est beaucoup trop dépendant des performances du génie Verratti.
Toujours blessé, le numéro 6 parisien est annoncé sur le retour juste avant le choc mais sa présence est loin d’être garantie. La chance pour Paris, c’est que Barcelone devra composer sans Busquets, son régulateur dans l’entrejeu. Avec Rakitic ou encore Arda Turan, les Catalans ont tout de même des arguments pour remporter cette bataille du milieu. En dedans ces derniers temps, Matuidi devra quoi qu’il arrive être très actif au pressing pour priver les Catalans de temps.
Enfin, si Cavani est absolument incroyable, les deux attaquants qui l’accompagneront sont encore inconnus. Arrivé cet hiver, Julian Draxler n’a pas encore réellement pu s’intégrer au sein du collectif. L’Allemand semble pourtant avoir la priorité sur Di Maria aux yeux d’Unai Emery.
Sur le côté droit, Lucas sera titulaire mais sa prestation timide face aux asémistes a laissé planer un doute concernant sa capacité à casser les lignes dans les grands rendez-vous. Face à un Barça qui se présentera dans un 4-3-3 habituel porté par son trio infernal Messi-Suarez-Neymar, Paris aura grandement besoin d’une attaque compétitive.
Non seulement pour harceler les Blaugranas, mais surtout permettre à Paris de poursuivre son rêve européen. S’il se présente en position d’outsider, Paris possède tous les arguments pour réaliser ce qui pourrait réellement être qualifié d’exploit.