Doctor J, Julius Winfield Erving de son vrai nom, est un des joueurs majeurs qui a révolutionné le basket moderne. Il a réussi à transformer un sport constitué de géants mous à un sport spectaculaire, sexy et flashy.
Il est né le 22 février 1950 à Roosvelt (New York) et c’est au college de sa ville qu’il commencera à se faire connaître. Il y gagnera son surnom de Doctor d’un ami qu’il surnommait Professor.
Il entre à 18 ans à l’université du Massachusetts où ses stats hallucinantes sur 2 saisons (26,3 points et 20,0 rebonds de moyenne) lui permettront de ne pas finir son cursus et de rejoindre le monde des professionnels dans la ligue ABA (concurrente de la NBA à l’époque).
Lors de cette première saison, le rookie Erving tourne à 27,3 point de moyenne et même 33,3 en playoffs. Il est élu dans le deuxième meilleur cinq de la saison, de le meilleur 5 de rookie et second au titre de Rookie de l’année, derrière Artis Gilmore.
A la fin de cette superbe saison, il est drafté en NBA (car il a l’âge requis pour rejoindre la ligue) mais restera encore en ABA car il sera obliger d’y honorer son contrat. Il manque au passage une association royale au sein des Milwaukee Bucks avec Oscar Robertson et Kareem Abdul-Jabar.
Sa seconde saison est encore meilleur: 31,9 points de moyenne et une place dans le meilleur cinq de l’ABA. Il est ensuite échangé et atterit aux Nets de New York qui seront champion dès l’année suivante. Une année faste avec un titre de champion, un titre de MVP, un titre de meilleur marqueur (27,4 points) et des places de 6ème passeur, 3ème intercepteur et contreur…
Lors de la saison suivante (1975-1976) verra surtout Doctor J. remporté le tout premier « All Star Game Slam-Dunk Championship ». Une idée de génie de l’ABA, toujour organisé par la NBA maintenant, et qui a révélé le talent de planeur de Julius Erving.
Il gagnera en plus lors de cette année un nouveau titre de champion, de MVP et de meilleur marqueur de point (34,7).
Mais l’ABA disparait. Quelques franchises et la totalité des joueurs sont absorbés par la NBA. Doctor J arrive aux Philadelphia 76ers.
Au sein de cette équipe, Erving va modifier son jeu, devenant plus collectif, même si ses moyennes de points seront toujours supérieur à la vingtaine. Il comprend aussi l’importance d’avoir de très bons équipiers après avoir échoué de nombreuses fois en playoff et en finale contre les Lakers d’Abdul-Jabar et de Magic Johnson.
Mais l’arrivée de Moses Malone va rendre possible son rêve de devenir champion NBA. Avec le grand Moses, les Sixers finissent la saison avec 65 victoire pour seulement 17 défaites. Les playoffs sont une formalité et la finale face aux redoutables Lakers est une partie de plaisir. En 4 matchs secs, les Sixers sont champions et Doctor J tient enfin son unique bague.
Après ce titre, les blessures viennent embêter la carrière de Doctor J. Il améliore sa vision et son intelligence du jeu au détriment d’un physique sur le déclin. Les Sixers baisse de niveau comme Julius Erving qui attendra l’arrivée de Charles Barkley aux 76ers pour décider de prendre sa retraite en 1987. Il a alors 37 ans, inscrit plus de 30 000 points dans sa carrière et a tourné à près de 24 points de moyenne.
Doctor J a été le meilleur joueur de basket de son époque, un exemple pour beaucoup de joueurs (Michael Jordan en tête) et pour beaucoup de jeunes noirs car son attitude et son charisme faisait de lui un homme respecté.
Je n’avais encore jamais entendu parlé de lui 🙂
Le dernier panier de la vidéo est extraordinaire !! 🙂
le grand docteur J idole de jordan qui est son digne décendant gloire a lui et les dunk de folie qu’il arrivé a placer il etait humble et le coeur sur la main très gentil mais fallait pas le cherché sur le terrain…c des joueur comme ca qu’il nous faut aujord’hui….mais ont peu pa tout avoir