Sébastien Loëb domine le Championnat du Monde des rallyes depuis plusieurs années. Après le 6e titre mondial qu’il vient de conquérir avec Daniel Elena, Memosport revient aujourd’hui sur les différents sacres du Champion Français.
Les débuts
Avant d’assouvir sa domination au niveau mondial, Sébastien Loëb a signé quelques belles victoires nationales. Accompagné depuis toujours par Daniel Elena, il a gravit un à un les échelons pour obtenir son statut de meilleur pilote de tous les temps.
Dès 1997 il s’impose plusieurs fois dans des compétitions régionales, puis nationales. Sa première grande victoire a lieu en 2000, lorsqu’il devient Champion de France de rallye Terre. Cette année là, il découvre le Championnat WRC en se classant 9e du rallye de Corse puis 10e du rallye de San Remo.
En 2001 il devient Champion de France de rallye Asphalte et remporte le Championnat du Monde junior super 1600. Il ne participe pas au Championnat du Monde WRC mais s’affiche comme un jeune pilote prometteur.
2002 est l’année de préparation pour Loëb et surtout pour Citroën, qui met en place une Xsara WRC compétitive pour le pilote Français et pour les années suivantes. Sébastien Loeb s’aligne sur deux courses et décroche son premier succès en WRC.
Le 19 janvier tout d’abord, il gagne sportivement le rallye de Monte Carlo mais doit être déclassé, suite à une erreur de son écurie. Il faut attendre le 24 août de la même année pour voir le Français s’imposer en WRC, il gagne le rallye d’Allemagne devant les ténors de l’époque Burns, Grönholm et McRae.
Ces deux apparitions sont en quelque sorte des avertissements de la part de la firme Française, aux autres constructeurs.
L’épopée Xsara
Citroën et Loeb chamboulent la hiérarchie mondiale en 2003. Avec une Xsara WRC, il relègue Colin Mc Rae et Carlos Sainz aux places d’honneur, remporte 3 rallyes (Monte-Carlo, Allemagne et San Remo) et réalise plusieurs podiums au fil de la saison.
Il ne remporte pas le titre pour un petit point d’écart, mais devient vice Champion du Monde derrière Petter Solberg pour sa première saison complète au niveau mondial.
La consécration arrive les années suivantes. Il devient Champion du Monde en 2004, 2005, 2006, 2007, 2008 et 2009.
En 2004, il remporte six rallyes (Monte-Carlo, Suède, Chypre, Turquie, Allemagne et Australie) et devance de 36 points Petter Solberg au classement final. Après Didier Auriol en 1994, il devient le deuxième Français à devenir Champion du Monde de la discipline et offre le titre constructeur à Citroën.
Au début de la saison 2005, il remporte une troisième fois d’affilée le prestigieux rallye de Monte-Carlo et affiche clairement ses ambitions. Cette année là il réussit l’exploit de remporter 10 rallyes dans la saison, dont 6 d’affilée.
2005 est l’année du tous les records, puisqu’il devient également le seul pilote au Monde à remporter un rallye en gagnant toutes les spéciales de la manche. C’était lors du rallye de Corse.
Le classement pilote final de 2005 est sans appel, Sébastien Loëb obtient 125 points devant Petter Solberg qui en compte seulement 71. Citroën décroche également un deuxième titre mondial des constructeurs.
En 2006, l’écurie Citroën ne s’aligne pas en WRC afin de préparer une C4 WRC. Sébastien participe alors au Championnat sous les couleurs de l’équipe privée Kronos Racing, mais toujours au volant d’une Citroën Xsara.
Sa domination est identique mais ses adversaires, dont Marcus Grönholm, sont un peu plus coriaces en début de saison. Sébastien aligne 8 victoires et se paye le luxe de devenir Champion du Monde sans participer aux 4 derniers rallyes de la saison, à cause d’une blessure suite à un accident en VTT. Il termine avec 112 points, devant Marcus Grönholm (111 points).
L’épopée C4
Citroën revient encore plus fort en 2007 avec une nouvelle voiture : la Citroën C4 WRC.
Comme d’habitude depuis 3 ans maintenant, Sébastien Loëb et Daniel Elena remportent le rallye de Monte-Carlo. La concurrence est plus rude cette année là, puisque Marcus Grönholm pose quelques problèmes au duo ravageur en remportant plusieurs manches mondiales.
Mais le talent du pilote parle, il s’adjuge un quatrième titre consécutif mais n’offre pas à Citroën le titre constructeur.
Il faut attendre 2008 et 2009 pour voir le titre pilote et le titre constructeurs de nouveau dans l’escarcelle de Loëb et de Citroën. Marcus Grönholm s’étant retiré du plateau international, c’est Mikko Hirvonen qui s’affiche comme plus coriace adversaire.
En 2008, il devient le premier pilote non nordique à remporter le rallye de Finlande, seule manche qui lui échappe depuis plusieurs années.
11 victoires en 2008 et 7 en 2009 lui permettent de remporter ses 5e et 6 titre mondiaux. Il devient alors le meilleur pilote de tous les temps grâce à ces titres mondiaux et 54 victoires en WRC. Sébastien Loeb fait partie du cercle très fermé des pilotes qui ont gagnés sur toutes les surfaces (asphalte, gravier et neige).
Et ailleurs ?
En plus de ces nombreuses victoires en rallye, Sébastien triomphe également dans d’autres disciplines. Il participe et termine second des 24 du Mans et s’adjuge 3 victoires dans le Trophée des Champions.
Sébastien participe également à plusieurs séances d’essais en Formule 1. Ces tests sont plutôt concluants mais la FIA ferme la porte au pilote Français en refusant de lui attribuer une super licence.
Sebastien Loëb et Daniel Elena seront de nouveau en lice pour le Championnat du Monde des rallyes 2010, avec pour objectif d’égaler le record de 7 titres mondiaux en sports mécaniques détenu par un certain Michael Schumacher.
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