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La Coupe du Monde vient de débuter ce dimanche tandis que les Bleus effectuent leur premier match mardi face à l’Australie. Une édition hivernale qatarie inédite où l’Equipe de France va tenter de conserver son titre après le sacre en 2018. D’ici là, on vous propose de revivre trois buts mythiques des Bleus en Coupe du Monde.
L’improbable doublé de Thuram
Mercredi 8 juillet 1998, Stade de France. La France affronte la Croatie en demi-finale de Coupe du Monde. L’adversaire est inattendu mais pas moins redoutable, en quart de finale, les Croates humilient l’Allemagne en s’imposant 3-0. À Saint Denis, les Bleus sont bousculés et le terrible Davor Suker ouvre le score à la 47e minute. Dos au mur, La France attend une réaction de la part de ses talents offensifs, mais le salut vient d’un improbable doublé de Lilian Thuram, latéral droit lors la rencontre.
Seulement une minute après l’ouverture du score croate, Thuram est anormalement dans les 25 derniers mètres croates. Grâce à son pressing, il récupère un ballon et sollicite immédiatement un une-deux avec Djorkaeff qui lui glisse un ballon dans la surface croate, le Guadeloupéen marque et se rachète de son erreur lors de l’ouverture du score de Suker. Le capitale confiance est désormais dans le camp des Français qui se procurent plusieurs occasions avant que Lilian Thuram ne réalise l’impensable.
À la 70e, dans son couloir droit, il amorce une montée et tente un une-deux avec Thierry Henry, gêné par des défenseurs croates. Thuram récupère rageusement le ballon à l’entrée de la surface et déclenche une frappe du gauche qui vient se loger au ras du poteau de Ladic. La France s’impose 2-1 grâce aux deux seuls buts internationaux de la carrière de Lilian Thuram et décroche 4 jours plus tard son premier titre de champion du monde.
Le panache français de Zidane
Un an avant le Mondial allemand, Zinedine Zidane effectue son retour en Equipe de France et sort de sa retraite internationale amorcée le 13 aout 2004. Une décision motivée par la Coupe du Monde 2006, qui constitue le dernier grand objectif de sa légendaire carrière. Portée par son numéro 10, la France se hisse à la surprise générale jusqu’en finale de la compétition face à l’Italie et à sa défense de fer. La suite appartient à l’histoire.
Dès la 7e minute, l’arbitre siffle pénalty en faveur des Bleus après une faute de Materazzi sur Florent Malouda. Le Ballon d’Or 1998 fait alors face au meilleur gardien de l’époque Gianluigi Buffon. Deux pas d’élan, Zizou s’élance et réalise un geste inattendu, une panenka qui heurte la barre transversale avant de franchir la ligne. La stupeur est totale mais l’arbitre valide quasiment instantanément le but bien valable. Le panache à l’état pur de la part de Zidane qui déclarera plus tard qu’il s’agissait du meilleur choix de frappe face à Buffon. Le portier avait en effet plongé à gauche, zone de tir préférentielle de Zidane sur l’exercice. La suite, on la connaît, un coup de boule emblématique pour clôturer une immense carrière qui aurait pu s’achever sur le toit du monde.
Une demi-volée venue d’ailleurs signée Pavard
Taulier de l’Equipe de France en 2022, Benjamin Pavard est un quasi inconnu lorsqu’il participe à la Coupe du Monde 2018. Le latéral droit honore sa première sélection en bleu le 10 novembre 2017 et est une grosse surprise de la liste de Deschamps pour le mondial russe. Toutefois, le sélectionneur fait confiance au joueur de Stuttgart et le titularise dans le couloir droit de la défense française.
En huitièmes de finale, la France affronte l’Argentine de Lionel Messi. Un match légendaire qui est le véritable tournant de la compétition pour l’Equipe de France. Les Bleus sont alors menés 1-2 avant que Benjamin Pavard n’inscrive à la 57e minute le but de la compétition. Sur une passe en profondeur de Blaise Matuidi, Lucas Hernandez parvient à centrer un ballon qui atterrit dans les pieds de Benjamin Pavard, spontané, le latéral droit reprend le ballon d’une demi-volée parfaite qui vient se loger dans la lucarne du but argentin. Un but iconique qui permet aux Bleus de recoller au score avant de s’imposer 4-3 tandis qu’ils décrochent la deuxième étoile quelques jours plus tard.