Jean Alesi est un monument de la Formule 1, non pas grâce à son nombre de victoires impressionantes mais grâce à son expérience sportive et sa longévité au sein d’un sport exigeant et parfois cruel.
La catégorie reine du sport automobile aime le profil des pilotes comme Jean Alesi, qui sont omniprésents dans les paddocks et dans les esprits mais rarement sur les podiums.
Le pilote Français a pris le volant des plus prestigieuses écuries. Il a eu la chance d’être pilote chez Ferrari et Benetton, lorsque les écuries occupaient plus ou moins le devant de la scène en Formule 1.
Malheureusement pour lui, il ne compte qu’une seule victoire parmi ses 201 participations à des Grand Prix de F1, et seulement 2 petites pôle positions.
Sa seule victoire en Grand Prix survient le 11 juin 1995 lors du Grand Prix du Canada, le jour de ses 35 ans. Jean Alesi est au volant d’une Ferrari aux côtés de Gerhard Berger et pilote sous les ordres de Jean Todt, arrivé deux ans plus tôt aux commandes de l’écurie italienne.
A Montréal, c’est pourtant Michael Schumacher qui fait la course en tête pendant les deux tiers de la course, mais un ennui mécanique le fait ralentir dans sa quête de la victoire.
Schumacher recule progressivement à la 5e place, alors que Jean Alesi profite de ses malheurs pour prendre la tête de la course après s’être élancé de la 5e place..
Le Français et sa monoplace tiendront jusqu’au bout, afin de signer une victoire historique et entendre la Marseillaise résonner dans le ciel de Montréal. Ironie du sort, la Ferrari d’Alesi tombe en panne d’essence lors du tour d’honneur, c’est sur le capot de Michaël Schumacher que le Français rentrera au stand.
Jean Alesi réalise la plus belle performance de sa carrière, il termine la saison 1995 au 5e rang mondial.
le jour de ces 31 ans