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Michael Schumacher dit Schumi, est l’homme le plus titré de l’histoire de la Formule 1. Il est l’auteur d’une carrière formidable lors de laquelle il a connu la gloire et le succès, mais aussi le risque et la défaite, c’est ce qui fait les Grands Champions. Il est un pilote de légende, comme Senna, Prost ou encore Fangio.
Voici un premier article d’une belle série, qui résume les débuts du pilote jusqu’à ces deux premiers titres chez Benetton.
C’est son père qui l’initie aux Sports Mécaniques dès son plus jeune âge (comme une formation automobile), ce qui lui permet de prendre le volant d’un kart en compétition dès l’âge de 15 ans en 1984.
Les débuts
A 18 ans il devient Champion d’Europe de Kart, après beaucoup de succès en compétition nationale et internationale.
Tout va alors très vite, en 1988 il commence par piloter des Formules Ford lors de compétition nationales en Allemagne. Il remporte le titre en Formule appelée König outre-Rhin, termine sixième du championnat d’Allemagne et second du Championnat d’Europe. L’ancien pilote Wili Weber le remarque, et lui offre un volant en Formule 3 dès la fin de cette année là, dans son écurie WTS.
Dès les premiers tours de circuit, Michael s’impose très vite, il tourne plus vite que le pilote titulaire et obtient rapidement la confiance de Weber. Une alliance entre les deux hommes est en train de naître.
En 1989 il est titulaire en F3, et termine deuxième du Championnat d’Allemagne. Il faut attendre 1990 pour le voir s’imposer et remporter le titre pilote. La première polémique Schumacher naît lors du dernier Grand Prix de cette saison.
A Macao il se dispute le titre avec Mika Hakkinen, lorsqu’un accrochage en fin de course élimine le finlandais. Plusieurs controverses et paroles en trop surviennent après cet évènement, mais qui ne remettent pas en cause le succès de Schumi.
Parallélement à la F3000 le pilote Allemand participe au Championnat du monde des voitures de sport, appelé aussi Championnat du monde d’Endurance. Sauber Mercedes lui offre un volant en 1990 en tant que Pilote Junior. Il dispute quatre courses et signe une victoire.
En 1991, il ne participe pas aux Championnats de F3 et se consacre entièrement à l’endurance. Ses résultats sont plutôt décevants en raison de soucis mécaniques. Il participe à plusieurs courses, dont les 24 heures du Mans les 22 et 23 juin. Son équipe termine en cinquième position, alors que Schumi signe le meilleur tour en course.
Premiers pas en F1
Lors de la même année, la F1 lui fait les yeux doux. Le 25 Août 1991 il est au départ du Grand Prix du Belgique au volant d’une Jordan, pour remplacer le pilote Bertrand Gachot, arrêté par la police deux jours auparavant. Il signe le 7ème temps lors des qualifications et étonne par sa facilité de conduite, mais il ne termine même pas le premier tour suite à une panne mécanique. Sans ça il aurait fait une très belle course.
Flavio Briatore repère alors Michael Schumacher lors de ce GP, et lui propose un volant dans son écurie Benetton-Ford dès la course suivante. Une affaire juridique est même ouverte entre Benetton et Jordan pour s’adjuger les talents du jeune espoir.
Finalement c’est au volant d’une Benetton-Ford qu’il débute le GP d’Italie le 8 septembre 1991. Il effectue une très bonne course, et termine en cinquième position devant son coéquipier le triple Champion du Monde Nelson Piquet, et derrière Nigel Mansel, Ayrton Senna, Alain Prost et Gerhard Berger. Le jeune Schumacher étonne et rivalise avec les plus grands.
Il participe aux quatre dernières courses de la saison avec deux sixièmes places et deux abandons.
En 1992 il commence logiquement la saison en tant que pilote titulaire chez Benetton. Il a la confiance de son écurie et de ses ingénieurs, il confirme son énorme talent en obtenant des résultats plus que satisfaisant. Les podiums se succèdent tout au long de la saison, jusqu’à une première victoire lors du Grand Prix de Belgique le 10 août 1992, un an presque jour pour jour après ses débuts en F1.
Michael Schumacher termine à la 3ème position du Classement des pilotes avec 53 points, après un dernier GP en Australie où il bataille jusqu’au bout avec Gerhard Berger. Nigel Mansell remporte le titre mondial, et admire le talent du futur champion.
La saison suivante, il suit le même rythme en alignant les podiums et en remportant un GP, celui du Portugal le 26 septembre 1993. A la fin de la saison il est quatrième avec 52 points. Alain Prost remporte le titre devant Ayrton Senna et Damon Hill.
La consécration
L’année 1994 est celle de la consécration pour Michaël Schumacher. Avant le début de la saison, il est le concurrent direct d’Ayrton Senna et sa Williams pour le titre mondial. Mais le duel s’arrête très vite avec le décès du pilote Brésilien le 1er mai 1994. Damon Hill, le second pilote Williams, prend le difficile flambeau de Senna pour conquérir le titre.
Le pilote Allemand remporte 8 Grand Prix, mais il commet beaucoup de fautes durant cette saison (manoeuvres dangeureuses, dépassement pendant un drapeau noir) qui lui valent deux GP de suspension.
Malgré cela et une lutte difficile avec Damon Hill, il remporte le titre mondial des pilotes avec 92 points, contre 91 pour Hill. Il obtient ce sacre lors du dernier GP en Australie le 13 novembre 1994, après un final plein de suspens et un abandon des deux pilotes.
En 1995, Michael Schumacher récidive et remporte de nouveau le titre mondial, cette fois-ci sa Benetton est équipée d’un moteur Renault.
Il aligne 9 succès sur 17 possible, et domine largement les débats tout au long de la saison. Au final il compte 102 points, Damon Hill est second avec « seulement » 69 points. C’est la première année que Benetton-Renault remporte le titre constructeur.
Cette saison 1995 est la dernière qui voit Michael Schumacher rouler avec une Benetton, il signe en 1996 chez Ferrari.
La suite de cet article :
Michael Schumacher, né pour être une légende (2/3)