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Fraîchement sacré à l’US Open et n°1 mondial, Carlos Alcaraz vit un rêve éveillé à seulement 19 ans. Mais ce qui l’attend est bien plus difficile : confirmer. Et s’attaquer aux palmarès des monstres vivants que sont Federer, Djokovic et surtout celui à qui il doit succéder : Nadal.
Annoncé depuis de nombreux mois comme la future grande star du tennis mondial, Carlos Alcaraz continue d’écrire l’histoire en devenant le plus jeune numéro 1 mondial de l’histoire, à seulement 19 ans. Sa victoire à l’US Open, impressionnante, n’est que le fruit d’un début de carrière prometteur mais déjà immense. L’Espagne peut se targuer d’avoir une nouvelle pépite, alors que le tennis connaît les exploits de Rafael Nadal depuis plus de quinze ans. Mais le plus dur maintenant est de confirmer les espoirs placés en lui.
Un tel talent ne peut pas s’arrêter là.
Un palmarès incroyable à aller chercher
Carlos Alcaraz est bien au courant : les trois meilleurs joueurs de l’histoire du tennis ont mis la barre très haut ces quinze dernières années en remportant plus de 60 tournois du Grand Chelem à eux trois. Alors qu’il débarque seulement sur le circuit, l’Espagnol est programmé pour en remporter un bon paquet et même s’il marche dans les traces de Rafael Nadal pour l’instant, le parcours pour aller côtoyer ces immenses chiffres est encore très long. Alors qu’il arrive sur le circuit quand le Big 3 est sur sa fin de carrière, il peut profiter d’une période de transition pour commencer à asseoir sa domination sur le tennis mondial. La seule chose qu’il manque peut-être dans son parcours est une confrontation en Grand Chelem face à Nadal ou Djokovic.
Un peu plus de 24h après son premier titre en Grand Chelem lors de l’US Open, Carlos Alcaraz a déjà rejoint l’équipe d’Espagne pour la Coupe Davis cette semaine !
Le tennis ne s’arrête pas pour le nouveau n°1 mondial. 🇪🇦pic.twitter.com/lYKTAW0AxX
— Univers Tennis 🎾 (@UniversTennis) September 13, 2022
Une domination qui peut durer ?
Pour seulement essayer d’atteindre les sommets du Big 3, Carlos Alcaraz doit prouver qu’il est capable de tenir ce niveau pendant des années. Mais cela ne semble pas faire peur à Juan Carlos Ferrero, son entraîneur. Ce dernier a affirmé à la suite de la finale de dimanche que son protégé « n’est qu’à 60% de son potentiel », une déclaration qui en dit long sur les ambitions du joueur. Véritable machine physique, Carlos Alcaraz a déjà prouvé qu’il savait résister à la fatigue en allant chercher son premier Majeur, en passant presque 24 heures sur les courts tout au long de la quinzaine. Là aussi un record en Grand Chelem. Il est aussi résistant à la pression, comme lors de son quart de finale incroyable face à Jannik Sinner, où il a sauvé une balle de match. Un parcours qui laisse encore plus d’indices sur le potentiel extraordinaire dont il fait preuve. L’US Open 2022 n’était qu’une mise en orbite.