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Gonflés par le succès historique en Champions Cup la saison dernière, les Rochelais repartent à l’assaut du Top 14 avec une grosse confiance, un soutien populaire exceptionnel, et un recrutement de qualité.
En peu de temps, La Rochelle a changé de dimension. En moins de dix saisons, le club du président Vincent Merling est passé de la ProD2 au titre de champion d’Europe. Le Stade Rochelais est désormais l’un des grands favoris du Top 14, compétition dans laquelle les maritimes échouent systématiquement contre le Stade Toulousain depuis 2019 (en barrage en 2019 et 2022 ; en finale en 2021). Toulouse reste la véritable bête noire de La Rochelle avec l’incroyable statistique de sept victoires consécutives. Malgré tout, l’équipe du manager Ronan O’Gara fait peur ! Et le recrutement estival renforce ce sentiment.
🚨🏉[THREAD PREVIEW TOP 14]🏉
1️⃣Bilan:
Un bilan évidemment positif pour le @staderochelais avec cette victoire en Hcup face à l’ogre Irlandais ☘️ du Leinster ! Bémol, le SR a payé son début de saison moyen et n’a pu faire mieux qu’un barrage à l’ext (défaite c/ le ST) 1/2 #SRMHR pic.twitter.com/lHrnRjJJVH— La Classe Sport (@LaClasseSport) September 3, 2022
Des Bleus en renfort
« Il nous fallait un effectif conséquent, explique l’entraîneur-adjoint Sébastien Boboul. La saison passée, on s’est rendu compte qu’il nous manquait des joueurs sur certaines rencontres”. Ce qui explique le recrutement quantitatif et qualitatif opéré par le club. Avec une cible particulière sur les joueurs français aux portes de l’équipe de France. C’est le cas de Teddy Thomas, l’ailier virevoltant du Racing, déjà sélectionné 28 fois avec le XV de France. Souvent décrié pour son manque de rigueur et ses lacunes défensives, il est également l’un des meilleurs marqueurs d’essais du Top 14 avec déjà 63 essais inscrits sous les couleurs du Racing et 15 avec les Bleus. Il jouera la concurrence aux ailes avec les deux Springboks Dillyn Leyds et Raymond Rhule. C’était la volonté de Ronan O’Gara qui souhaitait “deux titulaires pour chaque poste”. Les arrivées du pilier Georges-Henri Colombe, du talonneur Quentin Lespiaucq, du troisième-ligne Yoan Tanga et du demi-d’ouverture Antoine Hastoy sont aussi dans cette optique. Tous ayant à l’horizon 2023 une Coupe du monde à laquelle ils ambitionnent de participer. Et à cela s’ajoute l’expérience et la polyvalence de joueurs comme le deuxième-ligne international irlandais Ultan Dillane en provenance du Connacht et du trois-quart-centre international samoan Ulupano Seuteni, qui a quitté l’UBB pour tenter l’expérience rochelaise. Un joli effectif étoffé qui peut s’attaquer au Top 14 avec confiance.
🗣️ Les saisons passent, mais coach @RonanOGara10 n’oublie jamais ses supporters 💛#SRMHR | #Top14 | #FievreSR pic.twitter.com/WiKBfwlEHN
— Stade Rochelais (@staderochelais) September 2, 2022
Un public exceptionnel
Avoir un abonnement au stade Marcel-Deflandre de La Rochelle, c’est presque aussi rare et précieux qu’un billet de NBA au Madison Square Garden. Les 16 000 places du stade sont prises d’assaut à chaque match du club. Même en amical. Avant le début du championnat, le match de préparation face au Stade Français s’est joué à guichet fermé. En échos aux trois entraînements ouverts au public dans le cœur de l’été durant lesquels plusieurs milliers de personnes se sont pressées. A La Rochelle, cela ne surprend plus personne. Le club enregistre un record de 68 matchs consécutifs à guichet fermé dans son stade. Série en cours. Un taux de remplissage à 100% qui confirme que la ville vibre pour le rugby et pour son club. Et le titre européen n’a fait que renforcé la ferveur autour du Stade Rochelais. Un soutien populaire qui compte quand on a de grandes ambitions.