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Il existe une énorme différence de primes entre le circuit principal et les circuits inférieurs. Pour les joueurs qui parviennent à atteindre les qualifications d’un tournoi du Grand Chelem, voire le premier tour du tableau principal parfois, la vie peut changer radicalement. Surtout qu’au fil du temps, les 4 Majeurs augmentent leur prize money…
Évidemment, plus le tournoi est important, plus la somme remportée par les vainqueurs est élevée. Et chaque année, les tournois du Grand Chelem augmentent légèrement leur récompense, à l’image de Roland–Garros dont les gains ont augmenté de 6,8% cette année, pour un total de 43,6 millions d’euros distribués pour chaque joueur et chaque joueuse.
Une parité dans les 4 Grands Chelems
Si la totalité du circuit ne distribue pas les mêmes récompenses aux joueurs et aux joueuses, en Grand Chelem, la parité est respectée. Et ce, depuis des années. C’est d’ailleurs le tennis qui est devenu le premier sport à proposer une égalité des gains entre hommes et femmes, en 1973.
Billie Jean King, grande championne de tennis et connue pour son combat pour l’égalité entre les hommes et les femmes, est à l’origine de cette initiative lorsqu’elle menace de boycotter l’événement si le prix n’est pas le même. Alors vainqueure de l’US Open en 1972, son combat permet aux joueuses d’être reconnues et la WTA est créée quelques mois plus tard. Quelques années voire décennies plus tard, c’est finalement l’ensemble des tournois du Grand Chelem qui finit par suivre le mouvement.
Un prize money de plus en plus important
A l’inverse des circuits Challenger et ITF où la réalité des récompenses est souvent ignorée, les Majeurs récompensent chaque année un peu plus les joueurs, et les vainqueurs bien sûr. Ainsi, en 2022, l’Open d’Australie proposait 1,8 millions d’euros aux lauréats des tableaux de simple, une somme bien inférieure aux 2,3 millions de Wimbledon.
Roland-Garros quant à lui propose une somme similaire à Wimbledon, avec 2,2 millions d’euros cette année. Presque pareil que les vainqueurs de l’US Open 2021, qui ont amassé un peu plus de 2,2 millions d’euros l’an dernier. Au fil des ans, la dotation totale augmente et un joueur qui perd au premier tour d’un Grand Chelem peut espérer toucher une somme équivalente à un titre sur le circuit Challenger. Une aubaine pour les joueurs en dehors du top 100.