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Joueuse régulière durant sa carrière professionnelle, Marion Bartoli a créé la surprise en remportant le seul tournoi du Grand Chelem de sa carrière à Wimbledon en 2013. Septième mondiale à son meilleur, la Française avait pris sa retraite dans la foulée à seulement 28 ans, estimant qu’elle avait accompli l’objectif de sa vie. Tête de série numéro 15 du tournoi, Bartoli se fraie un chemin dans le tableau pour remporter Wimbledon sans perdre la moindre manche, dominant toutes ses adversaires. Après sa finale perdue en 2007 contre Venus Williams, elle prend la chance de sa vie après un parcours souvent critiqué.
Un parcours atypique
Propulsé dans le monde du tennis très tôt durant l’enfance grâce à son père Walter, Marion Bartoli suit le modèle de Monica Seles pour évoluer mais ne reçoit pas beaucoup de soutien. Frappant son coup droit et son revers des deux mains comme son idole, elle est souvent critiquée dans sa jeune carrière par rapport à sa manière de jouer atypique et son physique. Joueuse régulière du top 100 à partir de 2003, elle crée la sensation en atteignant la finale de Wimbledon en 2007, éliminant sur son passage la numéro 3 mondiale Jelena Jankovic ou encore la numéro 1 Justine Hénin en demi-finales.
📺 #SalonVIP
Il y a six ans, Mario Bartoli remportait #Wimbledon ! pic.twitter.com/erZmIwkFVJ— beIN SPORTS (@beinsports_FR) July 6, 2019
Un exploit retentissant
Pas forcément dans la saison de sa vie avant d’aborder le tournoi de Wimbledon en 2013, Marion Bartoli réussit l’exploit en s’offrant le titre dans le tournoi considéré comme le plus prestigieux. La surprise est totale tant personne ne s’attendait à voir la Française triompher à ce moment-là. Si cette performance est exceptionnelle, il faut dire qu’elle a su profiter d’une hécatombe totale dans le tableau et elle n’affronte aucune joueuse du top 15 sur son parcours. Son adversaire en finale, l’Allemande Sabine Lisicki, avait auparavant réussi à éliminer Serena Williams. Solide tout au long de la quinzaine, Marion Bartoli pouvait tomber à genoux au moment de servir cet ace final, tant l’exploit pour le tennis français est immense.